- sous-officier
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sous-officiern. m. Militaire ayant un grade qui en fait un auxiliaire de l'officier. Des sous-officiers.⇒SOUS-OFFICIER, subst. masc.DÉFENSEA. — Militaire des armées de terre et de l'air, dont le grade est inférieur à celui de sous-lieutenant et supérieur à celui de caporal ou de brigadier, et dont la fonction est d'être l'auxiliaire d'un officier; p. méton., au plur., corps de militaires ayant un grade de sous-officier. Synon. vx bas officier (v. officier2 II A 2 a). Sous-officier de carrière, d'active, de réserve; sous-officier de cavalerie, d'infanterie, de zouaves, d'aviation; képi de sous-officier; mess des sous-officiers. Voilà que le régiment d'Auvergne, conduit par ses sous-officiers, débouche sur la place d'armes (ERCKM.-CHATR., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 392). Les jeunes ouvriers, en arrivant au régiment pouvaient très vite être nommés de première classe, passer caporaux, sous-officiers, pourquoi pas officiers? (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 25).B. — Officier marinier de la marine de guerre. Le commis d'ordre du « matériel général », M. César Cachelin, un ancien sous-officier d'infanterie de marine, devenu commis principal par la force du temps (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Hérit., 1884, p. 463). V. marin2 C ex. de About.REM. Sous-off('), subst. masc., abrév. fam. Je me rappelle une leçon de gymnastique que je commandais l'autre jour sous l'œil d'un sous-off qui venait de me reprendre (ALAIN-FOURNIER, Corresp. [avec Rivière], 1908, p. 15). Flamart est un ancien sous-off' d'infanterie (MARTIN DU G., Vieille Fr., 1933, p. 1022). V. caporal ex. 1. En appos. avec valeur d'adj. Paméla était assise à table, seule, en face d'un Européen vêtu khaki, à boutons d'argent. C'était l'administrateur du cercle, un Corse, moustache frisée, beau gars brun, assez « sous-off » (MORAND, Magie noire, 1930, p. 160).Prononc. et Orth. :[
]. Att. ds Ac. dep. 1835, d'abord s.v. sous. Étymol. et Hist. 1. 1765 « dignitaire allemand représentant un électeur, un grand officier » (Encyclop.); 2. 1790 « militaire d'un grade qui fait de lui un auxiliaire de l'officier » (Moniteur universel, 21 sept., p. 1094). Dér. de officier2; préf. sous-. Fréq. abs. littér.:363. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 289, b) 285; XXe s.: a) 777, b) 676. Bbg. QUEM. DDL t. 23 (s.v. sous-off).
sous-officier [suzɔfisje] n. m.ÉTYM. 1791; « dignitaire allemand représentant un électeur, un grand officier », Encyclopédie, 1765; on disait (1680) bas-officier sous l'Ancien Régime.❖♦ Militaire d'un grade supérieur à caporal ou à brigadier, mais inférieur aux officiers subalternes. || Sous-officier d'infanterie, de cavalerie, d'aviation… ⇒ Maréchal (des logis), sergent; adjudant. || Sous-officier de la marine de guerre : officier marinier. — Sous-officier comptable, vaguemestre, tambour-major… || Mess des sous-officiers. || Prêt, solde, galon de sous-officier. ⇒ Sardine (fam.). || Sous-officier d'active (→ Liste, cit. 2), de réserve. — Abrév. fam. : sous-off. || « Les Sous-Offs », roman de L. Descaves (1889).1 Il se sentait au cœur tous les instincts du sous-off lâché en pays conquis.Maupassant, Bel-Ami, I, I.2 Le père, lui, avait l'air d'un brave homme, ancien sous-officier, adoré de ses soldats.R. Radiguet, le Diable au corps, p. 30.3 Les confrères, quoique pénétrés de respect pour l'énormité du succès, le nomment entre eux, volontiers, le tringlot de la littérature. Telle est, en vérité, la physionomie précise du personnage et tel son degré de distinction. C'est un sous-officier du train et même un sous-off.Léon Bloy, le Désespéré, p. 198.
Encyclopédie Universelle. 2012.